Internship offer - Master 2 RECOVA-FASTRACS

Internship offer - Master 2 d'Evaluation réaliste d’un programme de maintien en emploi après cancer du sein : RECOVA-FASTRACS

Evaluation réaliste d’un programme de maintien en emploi après cancer du sein 

RECOVA-FASTRACS

Offre de stage
MASTER 2 de Recherche sur les services de santé (H/F)
(M. Lamort-Bouché)


° Domaine de recherche : Evaluation Réaliste d’une intervention, approches participatives, sciences de l’implémentation.

° Méthodes : études qualitatives, intervention mapping
 

L’équipe RECOVA-FASTRACS « Evaluation réaliste d’un programme de maintien en emploi après cancer du sein », au sein du laboratoire RESHAPE - Research on Healthcare Performance (U1290), UCBL/INSERM recrute un(e) stagiaire pour participer à l’évaluation dans une approche réaliste de l’intervention FASTRACS (faciliter et soutenir le retour au travail après un cancer du sein).

Projet de recherche RECOVA-FASTRACS :

Le retour et le maintien à l’emploi après un cancer sont essentiels pour rétablir la participation sociale, l’indépendance financière et réduire les coûts sociaux associés au cancer. De nombreux obstacles qui empêchent ou retardent le retour au travail ont été identifiés. Ils sont associés aux conséquences de la maladie et des traitements comme la fatigue, les douleurs et les troubles cognitifs, au manque de collaboration entre les professionnels de la santé (cancérologues, médecins généralistes et médecins du travail), et aux caractéristiques de l’environnement de travail s’agissant des exigences du poste de travail, et du (manque de) soutien social de la part de la hiérarchie et des collègues. Il existe des inégalités sociales devant le retour à l’emploi après un cancer, avec un moins bon pronostic professionnel chez les personnes plus âgées et moins qualifiées. Des inégalités sociales liées à l’origine ethnique ont été documentées dans d’autres pays.

En France, 58 500 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués chaque année, dont la moitié chez des femmes en âge de travailler. L’importance du maintien en emploi a été formalisée dans les objectifs des derniers plans cancer, et dans la stratégie nationale de santé 2018-2022. Des initiatives sont observées pour promouvoir cet enjeu par les employeurs : développement d’une charte par l’Institut national du cancer et dans le domaine associatif visant à favoriser les pratiques d’accompagnement dans leur environnement professionnel des personnes atteintes d’un cancer. Malgré le développement des connaissances descriptives sur les facteurs pronostiques de retour à l’emploi après un cancer, le bilan des études interventionnelles est mitigé. Aucune intervention ne s’est avérée efficace pour faciliter le retour au travail et réduire les disparités sociales en matière d’emploi après un cancer du sein. Les interventions ont été critiquées parce qu’elles étaient trop médicalisées et qu’elles n’avaient pas de base théorique suffisante pour analyser les causes (théorie du problème) et proposer des solutions (théorie de l’action).

L’intervention « FASTRACS » a été développée avec le protocole de l’Intervention Mapping pour faciliter le retour au travail après un cancer du sein, elle définit un parcours de reprise du travail de l’hôpital vers l’entreprise en passant par les soins primaires. Cette intervention est ancrée en soins primaires avec une consultation de transition en médecine générale précoce dans le mois suivant la fin des traitements actifs (chimiothérapie ou radiothérapie selon le protocole de soins). Ce positionnement en soins primaires permet une évaluation bio-psycho-sociale des besoins des femmes après le cancer. Cette consultation a été conçue pour établir un plan de soins et de reprise du travail selon la temporalité et les besoins individuels de chaque femme. Elle permettra de déterminer le juste moment de la visite de pré-reprise afin d’anticiper les enjeux professionnels de la reprise.  

L’objectif principal du projet « RECOVA-FASTRACS » est de mener une évaluation réaliste de l’intervention « FASTRACS » ; c’est-à-dire une évaluation de l’implantation, du processus et des mécanismes d’impact.  

Questions de recherche : 
Implantation (contexte) : qu'est-ce qui a été mis en œuvre, comment ? Quelles ont été les barrières et facilitateurs à l’implantation de l’intervention ?
Intégration du contexte dans l'évaluation du processus : Comment le contexte a-t-il affecté la mise en œuvre de l’intervention et ses résultats ? 
Mécanismes d’impact : Comment l'intervention mise en œuvre a-t-elle produit les changements escomptés ? Des effets inattendus ont-ils été produits ? 

Présentation du laboratoire RESHAPE 
L’Unité U1290 RESHAPE (RESearch on HealthcAre PErformance) est une unité de recherche en Santé Publique qui se développe depuis janvier 2021 sous une double tutelle INSERM – Université Claude Bernard Lyon 1. Elle fait suite à l’équipe d’accueil Health Services and Performance Research (HeSPeR, EA 7425) créée de novo en janvier 2016. Établie sur le domaine Rockefeller de l’Université Claude Bernard Lyon 1, cette unité multidisciplinaire regroupe une quarantaine d’enseignants-chercheurs en santé publique et de diverses disciplines cliniques qui mènent des travaux scientifiques sur les services de santé et la performance des professionnels de santé, sous la direction du Pr Anne-Marie Schott. L’association d'enseignants-chercheurs de plusieurs spécialités (anesthésie-réanimation, chirurgie, urgences, cancérologie, médecine interne, médecine générale, odontologie, pharmacie et maïeutique) confère au Laboratoire une vision concrète et élargie des parcours de soins empruntés par les patients et permet d'accroître le potentiel de développement et de mise en œuvre de programmes d’amélioration des soins innovants. Les chercheurs travaillent en réseau avec des collaborations nationales et internationales.

Contexte et objectifs du stage :
Le ou la stagiaire aura pour mission principale de participer la conduite d’entretiens semi directifs en collaboration avec d’autres étudiants, ainsi qu’à l’analyse qualitative d’un vaste corpus d’entretiens. A ce titre, il ou elle participera notamment à :
- La conduite d’entretiens semi-directifs
- Analyse qualitative au sein du logiciel MAXQDA
- La réalisation de recherche bibliographique,
- La rédaction d’un rapport d’étude et/ou d’abstract/article scientifique. 

Profil recherché :
Etudiant(e) en M2 ayant un intérêt pour les approches qualitatives 

Lieu de travail : 
Télétravail de façon préférentiel dans le contexte des travaux en cours au laboratoire. 
Puis si fin des travaux : Laboratoire RESHAPE Inserm U 1290
Faculté de Médecine, Université Claude Bernard Lyon 1, 
Domaine Rockefeller, 2eme étage (aile CD), 
8 avenue Rockefeller, Lyon. 

Financement : Stage indemnisé d'une durée de 6 mois.

Compétences attendues
Maîtrise de l'anglais (lecture d’articles scientifiques).
Une connaissance préliminaire des méthodologie qualitatives de recherche serait idéal (mais non obligatoire)
Aisance avec les outils bureautiques.
Rigueur, sens de l’organisation et autonomie.
Qualités relationnelles et rédactionnelles.
 

Date prévue de début de stage
Stage de fin d’études à partir de février/mars 2024 avec perspectives à discuter de prolonger les travaux réalisés pendant le stage dans le cadre d’une thèse de doctorat (3 ans, bourse de thèse EDISS ou autre financement).


Modalités de candidature : 
Envoyer par mail lettre de motivation et CV à :  Marion Lamort-Bouché (marion.lamort-bouche[@]univ-lyon1.fr).

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